La Blague

Il y avait une fois de « bonnes personnes »  qui ne faisaient jamais rien de mal. Même quand ils décidaient d’occuper les autres pays ils le faisaient dans une manière à tout à fait différente ; ils ne violaient pas les droits de l’homme et ils respectaient la population locale.


Non, il ne s’agit pas de la trame d’un roman de science-fiction; il s’agit plutôt de l’idée que une grande partie de la population italienne a de son histoire coloniale et de la version qui a été enseignée aux étudiants pour plusieurs années. Dans la mémoire collective des italiens Rome n’a jamais été considérée coupable pour sa violence coloniale comme les autres pays et le colonialisme italien a été représenté comme quelques chose plus humaine que la domination anglaise ou française. Ce bizarre argument sort aussi quand on parle de la deuxième guerre mondiale et on doit comparer les crimes nazis avec les actes du régime fasciste. Dans ce cas on remarque comme les italiens auraient agis « différemment »   par leurs mauvais alliés et ils n’auraient aucune responsabilité dans l’ensemble des crimes commis par cette alliance. Après la guerre le pays a cherché de se réfugier dans le réconfortant stéréotype du « bon italien » (Italiani brava gente) et la page noire de l’ histoire coloniale a été tournée.


Pas question de parler des massacres de civils en Lybie, ou des exécutions sommaires en Grèce ou encore des bombardements contre la population en Yougoslavie. L’emploi du gaz asphyxiant contre les soldats éthiopiens a été rarement mentionné pendant les dernières années et beaucoup d’italiens encore croient que la mise en place des  lois raciales contre les juifs aurait été décidé à cause de la pression nazi plutôt que par une initiative individuelle du régime fasciste. Un  documentaire de la BBC sur les crimes italiens (The Fascist legacy) produit au 1989 a été censuré pour quinze ans par la télévision nationale (La RAI) et dans les écoles secondaires on n’a pas considéré beaucoup ces évènements. Ça fait seulement quelques années que on a commencé à parler de cette page noire de l’histoire italienne, mais le débat semble rester trop confiné à l’intérieur du monde académique et l’image du « bon italien » est encore très forte.


Pas de surprise donc si pendant la journée de la mémoire des victimes de l’holocauste, le 27 Janvier, Silvio Berlusconi n’a eu aucun problème à dire que « la responsabilité des italiens n’était pas si grave que celle des allemands » et que le régime fasciste avait fait «  beaucoup de bonnes choses ». Il ne s’agit pas seulement de sympathie fasciste, il s’agit de une conception erronée de l’histoire nationale encore très diffusée dans le pays.
 

Presque 60 ans après la fin de la guerre mondiale l’Allemagne a rendu compte de ses responsabilités historiques dans l’holocauste. La France aussi a commencé à réfléchir sur son histoire coloniale et sur le rôle des collaborationnistes français dans le génocide antisémite. L’Italie au contraire continue à se prélasser avec la blague d’avoir été différente.

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23 Comments
Bon courage pour tous ceux qui veillent sur le déroulement de ce blog et félicitation pour le contenu. C’est très réussi. Surtout continuez ainsi ! Bon courage Voyance gratuitement nettoyage yeux chien
Je Vous remercie pour votre passionnée partecipation à ce débat. Pour ce qui concerne le vide, la stupidité ou le ridicule, quoi dire? Entre Moi et Vous il a été un duel très combattu :-)
Dans votre cas il est clair que si la parole est d'argent le silence est d'or ...Cela vous découragera peut être de me répondre pour combler le vide de votre papier qui ne témoigne en réalité du vide de votre "pensée"...plus vous écrivez monsieur, plus votre imposture est flagrante, je vous encourage donc à ne pas me répondre sauf si vous voulez définitivement vous ridiculisez, mais je crois que ça c'est déjà fait .En outre interroger vous sur la pertinence de ces témoignages et leurs récupération politique et souvenez vous que les victimes du fascisme mais aussi du nazisme sont aussi les italiens. Pour votre pays(et son bien commun) quel en sera le bénéfice? Si c'est juste pour en parler c'est d'une stupidité affligeante car dans ce cas là tout évènement historique mérite qu'on s'y attarde quelque soit sa pertinence pour expliquer le présent. Et je vous assure que ces derniers mots seront les derniers me concernant.
Ok Monsieur (ou Madame), J’ai bien compris que mon « bouilli » ne Vous plaît pas (même si après tous vos interventions on pourrait supposer le contraire). Quoi dire ? Bien sûr, je n’ai jamais apprécié le travail de Monsieur Berlusconi, mais Je Vous ai déjà montré que mon article n’était pas sur l’ancien Premier Ministre. Oui, vous avez raison, Je ne suis pas un historien. Dans tout cas J’ai étudié pour 5 ans à l’Université de votre ville, l’Université Statale de Milan après l’avoir étudié dans les écoles. Donc je crois de la connaitre un petit peu. Vous avez raison, il ne s’agit pas de une analyse, il s’agit de une témoignage, une témoignage de quelqu’un que l’Histoire italienne l’ai étudiée en Italie. Adieux
Vous n'avez fait aucune analyse...Vous vous contentez de revendiquer le devoir de mémoire sur les sujets qui vous servent politiquement c'est tout, vous n'avez guère les compétences intellectuelles pour établir un raisonnement vous ne faîtes preuves d'aucun esprit critique. Vous utilisez l 'histoire à des fins d'idéologie politique. Il est clair que vous êtes contre Berlusconni que vous accusez de sympathie pour Mussolini(il duce), alors vous exploitez le passé douloureux fasciste italien pour critiquer "il cavalière" et c'est de la pure malhonnêteté intellectuelle , vous ne faîtes ni de l'histoire ni de la politique monsieur , vous faîte de la bouilli pseudo intellectuelle sans jammais réussir à accoucher d'un semblant d'analyse..vous ne méritez pas le titre d'historien. Grazie ,ADIEU, Arrivederla,hasta la vista, good by ma soprattutto buona notte.Mio nonno è stato une vera vittima del fascismo e è une vera tortura il riccordo di questa tragedia e l'unica cosa che richiede è il dimenticare perché le vittime non vogliono pensarci , è una cosa normale e sana di voler dimenticare il peggio. Quand aux crimes commis par les fascistes bien sûr qu'ils sont enseignés dans les écoles ma famille italienne(Milan) les connaissent ils sont aussi étudiés à l'université , décidément vous n'êtes pas honnête monsieur.Pour un historien , c'est le comble...
Comme Je vous ai dit hier on a simplement des idées différentes. Vous trouvez mon analyse indécent et moi Je trouve la vôtre intéressante mais en petit peu bizarre. Dans mon post J'ai parlé de la mémoire historique pour ce qui concerne une partie de l'histoire Italienne, je n'ai pas parlé de la politique. J'ai seulement mentionné un discours de Berlusconi mais il s'agissait de un exemple. Vous dit que on ne peut pas se focaliser sur une « chose », pourquoi ? Il y a tellement des faits historiques à discuter que on ne peut pas le faire dans un post seulement. Est-ce que vous savez qu' il y a plusieurs de essais historiques écrits sur une « chose » seulement ? Pour ce qui concerne ma « malhonnêteté intellectuelle » (ou mes « conneries » si vous préférez) Je vous rappelle que on parle des événements historiques établis par plusieurs historiens ( à propos de ça je vous aviez déjà conseillé des livres et un documentaire. Je vous conseille de les voir) . Est-ce qu'il a eu des crimes italiens ? La réponse est oui, ça c'est le point de mon post. Est-ce qu'il ont été enseignés dans les écoles? La réponse est non. Puis on peut discuter si on est d’accord ou pas sur la nécessite de parler de ces événements dans les écoles. Mais Je ne crois pas que rappeler cette parti de l'Histoire italienne c'est un problème de malhonnêteté. Au revoir
Le fait de parler de faits historiques ne suppose pas qu'on doive se focaliser sur certains faits plutôt que sur d'autres,d'ailleurs je ne crois pas que la focalisation (l'obsession)sur une chose soit saine et bénéfique quelque soit le domaine intellectuel et l'histoire ne doit pas interférer dans la politique a mon sens, le devoir de mémoire s'il doit être fait , c'est par les historiens et les citoyens s'ils le désirent mais par choix et non par obligation.Le terme de mémoire historique est un oxymore car le révisionisme fait parti intégralement de cette matière , donc cette mémoire n 'est pas pertinente puisque fluctuante.Cela d'ailleurs est aussi un problème quand on parle de" vérité "historique, mais bon l'interprétation des faits historiques pour être honnête doit sortir de l'idéologie politique , de manière impartiale , donc un historien doit s'efforcer au maximum d'être le plus neutre possible, politiquement notamment, et il est clair que vous ne l'êtes pas d'ou votre malhonnêteté intellectuelle.Et ce n'est pas parce qu'on est sur un blog ou l'on échange en français que nous ne pouvons pas utiliser une autre langue que nous maîtrisons relativement bien tous deux pour communiquer .Et d'ailleurs je ne dis pas que ça n'a pas de sens je dis que ce "devoir de mémoire" tel que vous l'entendez vous c'est à dire qui se focalise sur certains faits posés comme indiscutables est une "connerie" dangereuse et j'ajoute que c'est un contre sens en l'histoire ( champs de recherche qui est constamment imbibée de révisionisme)Et si j'insiste c'est que vous n'avez pas l'air de comprendre ce que je vous dis et peu importe la langue , donc j'essaye de vous le dire autrement et cela ne fait pas de moi quelqu'un de bavard mais je crois que vous manquez d'esprit critique du coup vous n'élaborez aucune analyse pertinente et donc votre raisonnement est d'une grande indigence et ce, quelque soit la langue utilisée, cela n'y change rien.Et si ce devoir de memoire est important pour vous en tant qu'historien, politiquement il peut être dangereux et néfaste au bien commun d'une société. Sincères salutations, Ciao.
Pour ce qui concerne mon Français Monsieur (ou Madame) Je peut seulement m'excuser. Malheureusement Je n'ai jamais étudié en France et donc Je ne peux pas être au niveau de un journaliste de langue maternelle. Mais quand on lit vos interventions prolixes (et la terminologie utilisée) sur ce blog il paraît que vous comprenez tout . Dans tout cas ça c'est un blog français sur un site web français et il faut continuer en français. Quoi dire Monsieur (ou madame) ? Simplement on a des opinions différentes. Pour Vous la mémoire historique collective n'est pas importante (vous avez utilisé des autres mots mais ça c'est le sens). Pour moi et pour la plupart des historiens (italiens aussi) elle est très importante. Bonne soirée
Ma se lei lo desidera possiamo anche scrivere il nostro ragionamento in italiano , solo per poter capirci meglio?
E poi ,per piacere cerca di fare une sforzo in francese perché non posso capire tutto ciò che scrive , è un vero peccato...Grazie.
C''est toi qui a comparer L'Italie et La France en disant que cette dernière faisait son "meaculpa " contrairement à l'Italie c 'est pour cela que je me permets de faire un parallèle à mon tour en essayant de ne pas recracher des pseudos analyses bateaux et déjà préparées .Et SI reconnaître des crimes passés pour se donner bonne conscience alors que cela n' a aucune pertinence politique aujourd'hui , dans notre contexte géopolitique(crise économique mondiale , dette européenne et violences sociales et psychologiques quotidiennes) c'est HYPOCRITE , IDIOT et INUTILE. Et ton opération de "mémoire historique collective" est plus que stérile , elle n'empêche pas les conneries de se reproduire , elle cristallise les souffrances et les rancoeurs des une et des autres , créer des divisions graves et de nouvelles injustices . En France c'est une belle et dangereuse connerie collective.L'une des conséquences de cette brillante idée de "devoir de mémoire" , en France, a été en autre, la remonter en politique du front national et le communautarisme (qui est aussi la conséquence d'autres facteurs politiques).Attention , l'enfer est pavé de bonnes intentions...ET je t'invite à penser davantage aux vraies victimes du fascismes, italiens ou pas , pour qui le souvenir de cette période que ni toi ni moi n'avons vécu reste douloureux et traumatisant.
Reconnaitre les crimes passès n'est jamais idiot,inutile et hypocrite. Surtout quand l'opinion publique risque de les oublier. Bien sur que les membres du gouvernement actuel italien ne sont pas responsables, mais ils interprètont toujours un rôle institutionnel. Il est à cause de ce role que les politiciens allemands ne cessent jamais de s'excuser pour les crimes de Hitler. Une operation de memoire historique serait très apprecié par les autres pays aussi. Mais dans mon article on parle de l'Italie, pas de la France
Oui en gros vous etes d'accord avec moi... Franchement reconnaître aujourd'hui des crimes passés fascistes et faire acte de repentance alors qu'aucun des membres du gouvernement actuel italien n 'est responsable ,c'est stérile et injuste, et pour les italiens qui sont aussi victimes du fascisme et pour les peuples colonisés qui ont d'autres priorités.Sachez bien que je suis consternée et affligée de devoir me battre pour défendre l'évidence.Quant aux crimes de Mussolini ce n'est pas les nier que de dire qu'ils ne sont pas aussi horribles que les crimes d'Hitler là encore c'est une évidence. Il n 'en reste pas moins que ce sont des crimes bien sûr mais dans ce cas là il faudrait faire un procès à toutes les puissances ,la France en tête.Et même si la France reconnaît avec beaucoup de mal ses tord dans la colonisation, vous croyez que cela l'empêche de recommencer ses conneries?De s'ingérer de nouveau dans les affaires politiques d'autres pays comme la Libye, le Mali ou la Syrie,?Reconnaissez que ce que vous demandez a l'Italie est complètement idiot,inutile et hypocrite.Le MAL est fait et peu importe qu'on se repente ,qu'on le constate et dénonce, on le refait encore et encore, on le déguise c'est tout. Se rappeler du mal ne signifie pas qu'on va pas recommencer ce mal ou faire du mal autrement Le devoir de mémoire n'est malheureusement pas un rempart contre la bêtise, l 'injustice et la violence .L'oubli non plus je crois.La question n'est pas là...Mais peut être que les vraies victimes du fascisme ,et leur descendance, voudraient oublier tout simplement , juste pour ne pas continuer à le faire exister, juste pour ne pas perpétuer davantage ce traumatisme .
Pour ce qui concerne le manque d'unitè en Italie je suis à tout à fait d'acord avec Vous, mais on a déjà parlé de ça sur ce blog. Pour tout le reste je crosi que nous sommes en train de parler de deux choses différentes. Comme Je Vous ai déjà dit avant je n'affirme pas que les crimes de italiens peuvent etre comparés au génocide nazi. J'ai dit qu'ils sont à tout à fait des crimes, des crimes que les italiens d'aujourd'hui pourraient oublier. C'est ça. Biens sur, aujourd'hui les italiens ne sont pas les responsables, mais ça n'est pas une excuse pour oublier. Pour ce qui concerne la Norvége et la Grèce il s'agissait seulement d'une example mais les deux pays ont été colonisés (un par les turcs et l'autre par ses voisins). Dans tout cas merci bien pour avoir partecipè à ce débat
L'invasion italienne de puissances étrangères européennes a été longue et multiple , c'est à dire que l'Italie a subit non seulement une occupation longue mais de différents pays en même temps, en outre ni la Grèce ni la Norvège n'avaient à construire l'unité de leur pays, même aujourd'hui peut on réellement parler d'unité italienne? Tu parles d'un nationalisme italien exacerbé mais s'il était vrai pour les fascistes , il ne l'était pas pour le reste du pays puisque encore aujourd' hui l'unité n'est pas vraiment effective: il y a de nombreux dialectes et une vraie fracture politique, idéologique ,culturelle entre le nord et le sud du pays, le régionalisme est bien davantage puissant que le nationalisme, (que le régionalisme empêche de constituer justement) en Italie et c'était d'autant plus vrai en 1922 c est pour cela que Mussolini rencontra plusieurs oppositions et notamment communiste et anarchistes c' est ce que je t'ai déjà dis .Mussolini a fait une marche sur Rome,t il a pris le pouvoir en intimidant et en assassinant par la force et la violence cela montre bien qu'il y avait des opposants.En outre tu ne peux pas comparer un génocide et une colonisation c'est une malhonnêteté intellectuelle,mais ça c'est ton dada .Pour finir ni le gouvernement italien , ni les italiens d'aujourd'hui ne sont responsables des crimes qu'un autre état a commis des années auparavant et les victimes ne sont pas les mêmes non plus, la repentance ne sert à rien et les éthiopiens s'en foutent complètement , c'est un des pays les plus pauvres au monde qui cherche avant tout à ne plus crever la dalle , tes excuses ils s'en foutent, surtout de la part d'italiens d'oujourd' hui qui eux ne sont pas coupables.Tu crois vraiment qu'aujourd'hui la repentance est la solution a la crise libyenne , éthiopienne ou grecque? Je ne crois pas... d'ailleurs à force de te focaliser sur le passé colonisateur de l Italie en saluant le passé politique grec parce que ce pays n'a pas colonisé, regarde ce qui se passe au parlement grec actuel, 22 députés politiques néo-nazie y siègent , donc même si une partie des grecs n'a pas été condamnable hier , elle l'est aujourd'hui.Et ça c'est un tragique et incontestable fait actuel! Ne crois pas que l'histoire se répète à l'identique, elle est imprévisible pleine de bonnes et de mauvaises surprises..Tu te trompes de combat , je crois et ton discours ainsi que tes opinions politiques manquent sérieusement de pertinence.Et pour finir les causes du fascisme sont multiples sauf que tu ne peux pas nier qu'il fut aussi la conséquence de très longues dominations étrangères et puissantes ,puisqu'il est apparu peu de temps après, sans parler de "la question romaine" qui se régla par les accords de Latran en 1929 et la nation italienne était plus que jamais fragilisée dans son unité donc le sentiment nationaliste n'était guère fort d'où justement ce besoin impérieux et fou de "nationalisme" démesuré qui en découla dans le sang de certains italiens dont Mussolini qui voulut l'imposer de force à tous les italiens , sans succès. Un grand nombre d' italiens n'étaient pas pathologiquement nationalistes puisqu'ils étaient pour la plupart habité d' un puissant sentiment régionaliste, donc de différence vis à vis d'un italien natif d'une région différente .Et j'ajouterai que les mots ont un sens et un poids si tu ne veux pas employer le mot : "italiens"mais "fascistes" alors essaye d'être précis et n'emploie pas l'un pour nommer l'autre.Si tu me dis que le fascisme est le symptôme d'un nationalisme exacerbé et déformé (car les nationalistes ne sont pas tous fascistes ou racistes) oui mais là encore tu enfonces une porte ouverte sauf qu'il n'était pas partagé par la majorité des italiens .D'ailleurs je n'ai jamais dit que l'Italie a colonisé parce qu'elle s'est faite colonisée mais que le fascisme est (en partie)une des conséquences de cette colonisation d'ou le sentiment exacerbé d'un nationalisme malade qu'éprouvaient une partie de la population italienne.
Bien sur Gattabella que on ne pourrait pas dire « les italiens » et « les français ». Il s’agit de un langage journalistique plutôt que académique. Bien sûr que pas tous les italiens étaient fascistes, mais il est aussi vrai que une partie l’était. Pour ce qui concerne tout le reste j’ai l’impression qu’on parle des sujets différents. Je n’ai jamais dit que l’Italie était sur le même niveau que l’Allemagne, j’ai dit seulement que l’Italie a aussi commis des crimes. Ils pourraient n’avoir pas été « si graves » comme ceux qui ont été commis par Hitler (mais ça il faudrait le demander plutôt aux éthiopiens, aux libyens, aux slovènes ou aux grecques) mais ils sont toujours des crimes. J’ai dit que en Italie on n’a pas eu un « procès sur la mémoire historique collective » (comme on a eu en Allemagne) à travers le quel réfléchir sur ce qui était vraiment passé. Tout ça c’est très facile à vérifier, moi aussi Je suis venu à connaissance des tout ça seulement quand j’ai étudié Histoire à l’Université. Mais pas avant. Je ne suis pas d’accord sur votre interprétation pour ce qui concerne le colonialisme italien. Je ne crois pas il s’agissait de une conséquence de la domination étrangère dans le pays. La Norvège et la Grèce aussi avaient été dominées mais il n’ont eu aucune colonie. No Monsieur, il s’agissait plutôt de une conséquence de la vague des sentiments nationalistes (et souvent racistes) qu’il avait partout dans l’Europe et qui avait touché l’Italie aussi. Peut-être moins que les autres pays comme la France ou l’Angleterre par exemple, mais qui dans tout cas était un problème italien aussi
Et bien si ,sur la colonisation, l'Italie (une partie du moins)et son gouvernement sont moins condamnables que la France(une partie du moins) et son gouvernement ,car comme je te l'ai déjà dit le fascisme est l'une des conséquences de la longue occupation de l'Italie par d'autres pays européens, en outre, elle a ,d'elle même, très peu colonisé de territoires et durant très peu de temps.De plus, concernant l'implication de L'Italie(une partie du moins) et de son gouvernement dans le génocide juif , elle est moins condamnable , que l'Allemagne nazie et son gouvernement élu démocratiquement puisque comme je te l'ai déjà dit les lois raciales contre les juifs sont apparues en 1938 soit 16 ans après l'arrivée au pouvoir de Mussolini, ce qui nous montre bien que ce n'était guère une priorité ni une volonté politique fasciste pure et je te le répète, il n'y eu aucun camps d'extermination non plus en Italie (contrairement à l'Allemagne) .Ceci dit Mussolini n'a rien à voir et est complètement opposé à Jean Moulin( résistant français) ou encore Matteotti (socialiste italien et adversaire farouche du fascisme) qui tous deux furent de grands opposants à l'occupation nazie et au fascisme malgré leurs nationalités différentes c'est cela je crois qu'il est juste de souligner.Donc je voudrais également ajouter que les résistants français et italiens ont eu davantage de points communs les uns avec les autres que les italiens ,dans leur globalité ,(dont les résistants anarchistes, communistes et socialistes), en ont eu avec Mussolini et c'est la même chose pour l'ensemble des français avec Pétain.Donc Atlas, quand tu dis"les italiens" et les "français"en faisant des généralités sur leurs actes ,leurs opinions politiques et leurs nationalismes ,parce qu'ils font parti d'un même pays , tu te trompes de point de départ pour pouvoir établir une analyse pertinente et honnête intellectuellement à mon avis.Donc je t'invite toi aussi à ne pas oublier q'une grande partie d'italiens et de français ne furent ni nazis, ni fascistes, ni collabos et qu'il est juste de faire un devoir de mémoire sur ces "héros"sacrifiés (pour une partie d'entre eux) de l'histoire.L'Italie fasciste n'a jamais été et ne sera jamais ni toute l'Italie ni tous les italiens.Pourquoi se repentir d'avoir été fascistes ou collabos quand ni notre famille ni nous même ne l'avons été?Quel sens aujourd'hui a la repentance d'un état sur des crimes qu'un autre état a commis presque 100 ans plutôt?Quand au devoir de mémoire, soyons honnêtes et justes , si nous distribuons généreusement les mauvais points distribuons aussi les bons puisque nous sommes presque incapables de faire de l'histoire sans refaire l'histoire.
Peut être Gabanella. Dans toutr cas le sens de mon article c'est de dire que l'Allemagne à la fia a su reflechir sur ce qui es passé. L'Italie n'a pas fait cette operation et en Italie on a preferé oublier ce qui avait passé et penser que "nous avons été meilleurs que les autres". C'est ça le point. Sur tout le reste on peut discuter, bien sur
Merci Bien Monsieur Garou
Votre blog contient tant de surprises que j'ai trop apprécié.Merci pour tous vos efforts. voyance gratuite par mail
Mais c'est pour cela que je dis qu'il ne faut pas minimiser les crimes fascistes mais les remettre à leur juste place. Ce n'est qu'une affaire d'honnêteté intellectuelle pour pouvoir davantage comprendre les différences entre les pays et leurs cultures en arrêtant sans cesse de tout confondre.Et n'oublions pas qu'un peuple et sa culture ne se réduit jamais aux choix politiques de ses gouvernants(surtout quand ces derniers n'ont pas été légitimement élu par eux, en opérant à un coup d'état par exemple)...Et pour terminer , mettre en parallèle les atrocités du nazisme et celles du fascisme , sert également à comprendre les différences fondamentales entre deux nations et leurs façon unique de se penser dans le monde.En les distinguant , on comprend pourquoi Hitler n'aurait jamais pu être un "produit"italien et qu'il incarnait une spécificité allemande qui ne rencontra qu'une très faible opposition en son temps alors que son idéologie folle dépassait les frontières de son pays.Il ne faut pas oublier qu'une très grande partie de" l'élite intellectuelle allemande "dont certains philosophes(Heidegger notamment ) l'ont fortement soutenu.Cette distinction est fondamentale car le nationalisme exacerbé italien sous le fascisme trouva une opposition en son temps,( également intellectuelle), donc l'unité à ce moment là s'est morcelée et donc a permis de créer une opposition politique réelle.Sans oublier que c'est aussi le fruit de l'histoire de ce pays qui se caractérise par une forte hétérogénéité culturelle . En Allemagne il se produisitt l'exact contraire , l'unité nationale fut "solidissime" et tragique car elle empêcha toute forme de résistance et créa un sentiment, uni, commun et national d'être le peuple supérieur à tous les autres, donc pouvant dominer légitimement le monde.En ce sens je trouve que le nazisme allemand est pire que le fascisme italien qui n'a été et ne sera jamais qu'une partie de reflet de la pensée politique populaire italienne.Ceci-dit, le fascisme est bien plus sournois , en effet il peut se transformer ,se dissimuler et se fondre à la manière du caméléon en s'intégrant à d'autres idéologies morbides et criminelles , il devient alors difficile à détecter. Mais, il conviendrait de lui trouver d'autres appellations car ce mot ne fait vraiment sens qu'entre 1922 et 1945 en Italie quand on parle de son régime politique,il est mort avec son créateur.Aujourd'hui ,l'enjeu n'est pas d'utiliser hier pour remplacer aujourd'hui, mais il est à comprendre le passé pour expliquer le présent en ne les superposant jamais l'un sur l'autre , en ne substituant jamais hier à aujourd'hui.En revanche pour parler des massacres fascistes en Afrique et ailleurs , y compris en iItalie,Tout d'abord,l'Italie est l'un des pays d'Europe qui a le moins colonisé (par rapport aux autres pays européens) ayant subit lui même une importante invasion autrichienne et française notamment , elle a donc du lutter longtemps pour gagner son indépendance .Si i vous me dites,Atlas, que la colonisation est barbare, c'est une évidence ,mais c'est une barbarie qui découle de la très complexe et très critiquable civilisation occidentale.L'Italie fasciste qui sortait tout juste elle même d'une sorte de " colonisation"n'a pas échappé à cette règle,sauf qu'elle est le rare pays européen (et je ne parle pas de la Rome antique bien sûr qui n'était pas l'Italie) à avoir davantage(sur une plus longue période) été "colonisée",envahie, qu'à avoir colonisé lui même .
Le point Gattabella n'est pas si les horreurs du fascime ont été pires que les crimes du nazisme ou pas. Le point c'est que on a eu aussi des crimes du fascisme surtout en Afrique et pour beucoup de temps en Italie on a jamais parlé de tout ça. Pour ce qui concerne les lois raciales vous avez raison quand vous disez que ells ont été faites au 1938, mais il ne s'agit pas seulement de la volonté d'imiter le nazisme parce que Hitler aviat été elu cinq ans avant. Vous avez aussi raison quand vous disez que le fascisme est arrivé au pouvoir avec un sort de coup d'état, mais il est aussi vrai que après la guerre en Ethiopie la plus part du pays était avec Mussolini. C'est vrai aussi que en Italie il y a eu la resistance contre le fascisme après le 1943, mais ça ne peut pas faire oublier les crimes des italiens en Afrique. Pour ce qui concerne la politique italienne actuelle il faudrait attendre encore une semaine
Mais les faits historiques nous montrent bien que le fascisme et le nazisme sont deux idéologies différentes avec effectivement de nombreux points communs comme la suprématie d'une race nationale par exemple toutefois avec un contenu différent puis qu'Hitler avait crée le concept délirant de"race aryenne" .En outre, la haine des juifs et l'obsession psychotique envers ce peuple est une spécificité nazie et non fasciste ; le fascisme qui est arrivé au pouvoir par la violence en 1922 , en effet Mussolini effectua une marche sur Rome ,semblable à un coup d'état, a fait l'objet d'une vive contestation de la part d'une partie des italiens et il y eut également 20 ans plus tard une guerre civile sanglante contrairement à l'Allemagne où Hitler a été élu chancelier,démocratiquement en 1933 soit 10 ans après et où il n'y eut aucun mouvement significatif de résistance durant sa politique dictatoriale .Les lois de stigmatisations contre certaines catégories de population dont les juifs ont immergées en Italie vers 1938 suite à la victoire démocratique et tragique du nazisme.Quant aux camps d'exterminations il n'y en a eu aucun en Italie.Pour ce qui est des colonies, l'Italie contrairement à la France , a très peu colonisée, du fait en partie de son unification tardive(1871) hormis L' Erythrée , la Somalie qui était d'abord sous la domination britannique et la Libye ainsi que le Dodécanèse qui lui furent cédés par les turcs ottomans ,elle colonisa l' Ethiopie sous le fascisme, bien sûr je ne parle pas de la colonisation romaine , différente ,qui évolua dans un autre contexte historique et qui eut lieu bien avant les théories raciales du 19 ème siècle qui justifièrent la colonisation d'autres pays et le pillage de leurs biens au non de la civilisation .Ceci dit le responsabilité de l'Italie fasciste dans les horreurs de la seconde guerre mondiale n'est pas à contester ni à minimiser , elle est à distinguer de la responsabilité nazie.Quand à la politique italienne actuelle en tant que française , et étant très critique sur celle de mon pays ,qui n'est guère exemplaire tant sur le fond que la forme ,je ne me sens pas vraiment en droit de la juger...

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