Un autre échec ?

On ne peut pas affirmer que pendant le mois de Juillet l’été a été bonne pour les italiens. La pluie et la crise économique ont gâché leurs vacances ; mais pour Matteo Renzi on a eu d’autres problèmes aussi.

Sa réforme du Sénat vient d’être rejetée ; en conséquence de tout ça son projet général finalisé à changer la vie politique et administrative du pays et d’arrêter le déclin est remis en discussion. Il avait promis de faire des réformes avant la fin de l’été, mais le travail va se faire beaucoup plus compliqué.  Il ne s’agit pas seulement de la réforme du Sénat ; sur la table il y a encore le job act (une loi qui devrait baisser la taxation sur le travail et contrarier le chômage) et la réduction des coûts de la politique.
L’hostilité au projet de Renzi n’est pas une surprise ; une partie de l’opposition constituée par le Mouvement de Beppe Grillo, la Ligue Nord et la gauche radicale du Sel avaient déjà manifesté son hostilité. Aussi les syndicats (surtout la radicale CGIL) et les ordres professionnels, même s’ils ont affirmé que l’économie a besoin des réformes, ont fait savoir qu’ils ne veulent pas faire aucun sacrifice.
Mais ce qui a embêté Renzi c’est l’hostilité du secteur plus à gauche de son parti, le PD, qui est plus proche à la CGIL. Le Premier Ministre a affirmé qu’il ne s’arrêtera pas, mais on ne comprend pas bien comme il peut surmonter ces obstacles. Il y aurait la possibilité de renforcer son partenariat avec Berlusconi qui a souvent affirmé d’être intéressé aux réformes. Mais on ne sait pas on peut avoir confiance dans le Cavaliere. Il avait déjà fait échouer un autre tentative de mettre ne place les reformes il y a 15 ans et il pourrait seulement être en train de profiter des difficultés de Renzi pour se relancer politiquement.

En outre l’économie ne reparte pas et le Commissaire extraordinaire du gouvernement en charge d’indiquer comme devraient se dérouler les couts de la politique a démissionné parce qu’il y n’a pas une volonté politique de les faire.

Pour le gouvernement de Matteo Renzi il n’y a pas des risques et il peut continuer sans les reformes. Mais il s’agirait de une perte d’image pour lui (aussi au niveau international) parce que le Premier Ministre s’est présenté comme ce qui aurait changé un pays que depuis trente ans a rejeté chaque tentative de se-moderniser.

La peur des italiens pour le changement n’est pas une surprise. On parle toujours des réformes mais chaque fois qui on a cherché de les mettre en œuvre on a vue des sujets politiques et des associations professionnelles les-boycotter. C’est pour ça, peut-être, que surtout les personnages politiques qui assuraient l’immobilisme politique sont ceux qui ont gagné souvent les consensus des italiens.

L’échec sur les réformes pourrait coûter très cher à Matteo Renzi. Et à long terme il pourrait coûter cher à un pays qui s’obstine à vivre dans l’illusion qui soit possible continuer à vivre dans le déclin sans rien changer
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