Deuxième période
No, n’est pas fini. La condamnation de Silvio Berlusconi ne signifie pas la fin de son carrière politique. Pendant ces jours sur les medias internationaux on parle souvent de celui qui pourrait remplacer le Cavaliere à la tète de la droite italienne. Sa ainée Marina a été indiquée pour ce rôle; mais on pourrait considérer aussi son actuelle fiancée Francesca Pascale (pourquoi pas ?).
Mais il ne faut pas se tromper: Berlusconi est encore loin d’abandonner la scène politique. Peut-être que, à cause de ses condamnations et de l’interdiction d’exercer un mandat public à vie, il ne se représentera pas aux prochaines élections. Mais ça ne veut pas dire qu’il va sortir de la scène politique. Berlusconi est encore un leader charismatique, un leader qui a du consensus politique dans le pays.
Il pourrait se-radicaliser encore une fois et appeler ses supporters pour que ils lui-défendent dans une « dernière bataille ». Il s’agirait de une nouvelle dérive populiste ou le débat politique se déplacerait sur les places italiennes plutôt que dans le Parlement
Mais surtout c’est qui semble être plus difficile à faire c’est dépasser l’héritage culturel du Berlusconisme dans la droite italienne. Le cavaliere n’a pas seulement représenté ses intérêts personnels, il a aussi représenté un model culturel très enraciné dans la société italienne et qui a fait de la droite italienne une anomalie européenne. Il s’agit de un modèle que, même s’il a fait de l’intérêt personnel et du mépris des règles ses caractéristiques principales, a encore beaucoup de consensus dans l’opinion publique italienne.
Peut-être qu’ on est vraiment prêt de se libérer de Berlusconi, mais pour se libérer du Berlusconisme il faudra encore beaucoup de temps et ça aura des conséquences sur la vite politique du pays.
On n’est pas à la fin ; peut-être que on est seulement au début de la deuxième période.
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