mer, 03/26/2014 - 13:14
La menace infinie
Pas de doute cette fois. Avec l’invasion de la Crimée la Russie de Vladimir Poutine a jeté la masque et maintenant on a compris bien quelle espèce d’interlocuteur soit Moscou. L’excuse avec laquelle Poutine a arraché la Crimée à l’Ukraine (une inexistante persécution des citoyens russes dans la région) ressemble à ce qui avait utilisé Hitler au 1938 pour agresser la Tchécoslovaquie.
Maintenant le dictateur russe semble être prêt à menacer des autres pays de l’Est ou il y a des autres communautés russes. Moscou parle des droits des peuples à l’autodétermination ; mais cette regle ne compte pas pour les régions de la Russie (par exemple au Caucase) ou les russe ne représente pas la majorité de la population et ou le dictateur russe avait mis en place une politique de nettoyage ethnique contre les autres groupes.
La crise en Ukraine démontre encore une fois que, même si avec Moscou on entretiennent des relations économiques importantes, dans tout cas la Russie représente un danger pour l’Europe. Elle l’a souvent menacée, mais surtout elle représente des valeurs à tout à fait différents. Après la tragédie de la seconde guerre mondiale l’Europe de l’Ouest a été capable de trouver une stabilité démocratique en embrassant des valeurs démocratiques. Au contraire la Russie a produit seulement des régimes autoritaires qu'ont rejeté les valeurs démocratiques à la base de l’Union Européenne. Elle est toujours là à menacer le reste de l’Europe et que, après avoir démontré son incapacité de jouer un rôle prépositif dans la politique mondiale (en Syrie la guerre continue), vient de montrer encore une fois sa dangerosité.
Mais si la Crimée est perdue, à longue terme l’invasion russe pourrait se retourner contre Moscou. Après l’agression contre l’Ukraine les autres pays de l’Europe de l’Est (toujours méfiants face à la Russie) ont renforcé les liens avec ses alliés de l’UE et ont recommencé leur coopération militaire avec Washington. Les américaines vont envoyer des avions de combats aux pays baltes et aux Etats-Unis les « Faucons » politiques qui demandent une approche plus hostile face à Moscou ont repris vigueur. Avec l’anschluss de la Crimée la Russie a renforcé ses frontières, mais elle risque de perdre tout le reste de l’Ukraine (qui a toujours été un pilier de sa politique stratégique) et de se retrouver une Europe de l’Est plus hostile et méfiante tout près de Saint-Pétersbourg. On peut dire que si Poutine a défendu « les escaliers de la maison », de l’autre côté il pourrait perdre la « cour».
Mais surtout la Russie risque de perdre son « soft power » face au reste du continent, exactement comme les Américaines avaient perdu le leur au Moyen-Orient après l’invasion de l’Irak.
Malgré les importantes relations économiques, aujourd’hui l’Europe va comprendre qu’est-ce que c’est vraiment la Russie de Poutine : une menace concrète à son intégrité et à ces valeurs. Une menace qui est retournée.
Maintenant le dictateur russe semble être prêt à menacer des autres pays de l’Est ou il y a des autres communautés russes. Moscou parle des droits des peuples à l’autodétermination ; mais cette regle ne compte pas pour les régions de la Russie (par exemple au Caucase) ou les russe ne représente pas la majorité de la population et ou le dictateur russe avait mis en place une politique de nettoyage ethnique contre les autres groupes.
La crise en Ukraine démontre encore une fois que, même si avec Moscou on entretiennent des relations économiques importantes, dans tout cas la Russie représente un danger pour l’Europe. Elle l’a souvent menacée, mais surtout elle représente des valeurs à tout à fait différents. Après la tragédie de la seconde guerre mondiale l’Europe de l’Ouest a été capable de trouver une stabilité démocratique en embrassant des valeurs démocratiques. Au contraire la Russie a produit seulement des régimes autoritaires qu'ont rejeté les valeurs démocratiques à la base de l’Union Européenne. Elle est toujours là à menacer le reste de l’Europe et que, après avoir démontré son incapacité de jouer un rôle prépositif dans la politique mondiale (en Syrie la guerre continue), vient de montrer encore une fois sa dangerosité.
Mais si la Crimée est perdue, à longue terme l’invasion russe pourrait se retourner contre Moscou. Après l’agression contre l’Ukraine les autres pays de l’Europe de l’Est (toujours méfiants face à la Russie) ont renforcé les liens avec ses alliés de l’UE et ont recommencé leur coopération militaire avec Washington. Les américaines vont envoyer des avions de combats aux pays baltes et aux Etats-Unis les « Faucons » politiques qui demandent une approche plus hostile face à Moscou ont repris vigueur. Avec l’anschluss de la Crimée la Russie a renforcé ses frontières, mais elle risque de perdre tout le reste de l’Ukraine (qui a toujours été un pilier de sa politique stratégique) et de se retrouver une Europe de l’Est plus hostile et méfiante tout près de Saint-Pétersbourg. On peut dire que si Poutine a défendu « les escaliers de la maison », de l’autre côté il pourrait perdre la « cour».
Mais surtout la Russie risque de perdre son « soft power » face au reste du continent, exactement comme les Américaines avaient perdu le leur au Moyen-Orient après l’invasion de l’Irak.
Malgré les importantes relations économiques, aujourd’hui l’Europe va comprendre qu’est-ce que c’est vraiment la Russie de Poutine : une menace concrète à son intégrité et à ces valeurs. Une menace qui est retournée.
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