Les célebrations pour les cent cinquante ans de l'indipendence italienne presque obscurcies par les polemiques sur la signification de l'histoire nationale déclenchées par la Ligue Nord.

Les drapeaux nationaux accrochés long les rues de Milan pour les célebrations des cent cinquante ans de la naissance de l'ètat italien (qui vont commencer cette semaine et se dérouleront jusqu'au 2011) ne doivent pas nous-tromper; il n’y aura aucune fête en réalité dans la ville.

Aucun important événement culturel a encore été organisé; sur le web on trouve quelques informations sur une série des rencontres publiques organisés par la “Maison de la culture”, mais pas d'exposition et pas des célebrations publiques. Meme au “Museo del Risorgimento “(Musée de l'indipéndence), qui pourrait représenter la dernière espoir, on fait un coup d'épée dans l'eau; “rien à faire pour l'instant”c'est la reponse. La deuxième ville italienne n'est pas une exception, partout dans le rest du pays cette célebration semble ne soulever aucun enthousiasme.

Cette situation n’est pas une surprise; ça fait déjà long temps que la Ligue Nord, la vraie iperpuissance de la politique italienne et grand allié du PDL de Silvio Berlusconi, a dit clairement que cet anniversaire n'est pas important et qu'il s'agit seulement d’une “perte de temps”.

Ces affirmations n'ont provoqué que quelques faibles polèmiques menées par la gauche et par le “dissident” du PDL, Gianfranco Fini. Mais en général l’opinion publique italienne semble montrer une certaine indifférence face à l' avilissement de son propre histoire.

Ça pourrait etre vu par le mouvement nordiste comme un signal très encourageant parce que il signifie que son project de “miner” les fondements du pays d’un point de vue psychologique (plutôt que politique) marche très bien.

Même si le parti nordiste affirme de s'engager seulement pour une réforme fédéraliste de l'état, les idées sécessionnistes occupent encore une place très important à l’interieur du parti. Pour les militants historiques des petites provinces en Lombardie et en Vénétie (ou ce mouvement est né et gagne plusieurs de votes) le rêve de une separation du rest du pays est encore très vif.

La Ligue Nord a compris que une sécession politique n'est pas facile à obtenir, donc elle semble chercher plutot de poser la base pour une separation “virtuelle” et culturelle de l’Italie. On préfere plutôt insister sur les immenses différences économiques entre le nord et le sud du pays et soulignert que l’idée de Italie come la connais depuis cent ans est morte.

Après avoir gagné les élections régionales le project du movement nordiste va se-consolider et maintenat il paraît que personne puisse l’arreter. Pas la gauche qui a perdu encore et pas la droit “modérée”de Silvio Berlusconi qui, au contraire, a conclue un pacte très byzarre avec la Ligue Nord et a désespérément besoin d'elle pour gouverner.

Au sein de l’Union europèenne c’est la première fois que un parti de droite (que comme ses homologues europénnes devrait etre un petit peu nationaliste) s’allie avec un mouvement sécessionniste; une autre preuve ça de l’”exceptionnalitè” politique italienne face au reste de l’Europe.

Les célebrations du centcinquntième anniversaire de la naissance de l’Italie vont continuer; mais aujourd’hui ils paraissent etre plutôt la messe de requiem de un pays résigné à disparaître.