RESTAURATION PARFAITE
Après les derniers scandales en Italie on commence à parler de un nouveau bouleversement politique-juridique comme ce qui était passè au 1992. Mais cette fois le contexte est différent et le pays semble etre passif face à ces événements.
Tangentopoli deuxieme période? Cette question posée par la presse italienne ne dois pas nous induire en erreur. Même si les récents scandales ont touché violemment le gouvernment de Silvio Berlusconi (un de ses ministres à démissioné) il n’y aura pas une nouvel “révolution judiciaire” comme celle du 1992.
Les enquêtes viennent de commencer et peut etre qu'il aura d'autres surprises, mais dans tout cas il ne paraît pas que le “berlusconisme” va être en danger pour ça.
Même si la corruption est encore très diffusée dans le pays, c'est le contexte politique et sociale qui est changé. Il y a dix-hits ans l'opinion publique italienne supportait fortement l'action judiciaire; il y avait souvent des manifestations de solidaritè pour les juges devant le palais de justice de Milan (ou on avaient commencées les enquêtes) et sur les murs de la ville on pouvait lire beaucoup d' inscriptions d'encouragement pour les magistrats.
La politique nationale aussi était en émoi; les partis qui avaient gouvernè le pays depuis la seconde guerre mondiale vivaient une profonde crise et grace à ces scandales le nouveau mouvement de la Ligue Nord (qui avait déjà obtenu quelques victoires electorales) a définitivement été consacré comme important acteur politique.
Aujourd'hui le scénario est tout à fait différent; le gouvernement de Berlusconi ne paraît pas souffrir pour cette situation, son consentement politique est encore très grand et il n'y a aucun parti qui peut “profiter” de ce bouleversement juridique.
Mais c'est surtout la nouvelle position prise par l'opinion publique nationale qui ne font prévoir aucune consequence politique. Cette fois les italiens semble prendre parti pour ses hommes politiques plutôt que pour les juges et même la théorie berlusconienne (selon laquelle ces scandales sont seulement“un complot politique-judiciaire”) va s'enraciner.
Pas de surprise pour ça; après l'ascension du Berlusconisme les médias du premier ministre ont déroulé une vraie campagne révisionniste contre les enquêtes du 1992 qualifiées comme un“coup d'état communiste”. Un passage médiathique necessaire pour attaquer aujourd'hui les juges que s'occupent du “Cavaliere”.
Dix-huit ans après “révolution judiciaire” du 1992 il faut constater que la seule chose bien reussie c'est un “retour” aux “vieilles habitudes” étayé par une nouvelle relecture historique et acceptée par les citoyens.
On pourrait parler de une vrai restauration, une “restauration parfaite”.
Le palais de Justice de Milan
Un procés de l'époque de Tangentopoli
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