L'OPPOSITION SILENCIEUSE

 

Chaque année plusieurs jeunes italiens laissent leur pays pour rechercher de meilleures opportunitès de travail et des salaires plus hauts à l'étranger. Ils s'agit surtout des chercheurs ou des diplômés dont on ne parle pas trop dans la presse mais qui avec leur fuite expriment un sentiment de méfiance.


 

Pendant les récentes turbulences politiques italiennes, suivies à l'explusion du président de la chambre des députés Gianfranco Fini du groupe parlamentaire du PDL, on debat si dans le cas de nouvelles élections anticipées le parti de Berlusconi puisse ou pas gagner.

Dans tout cas il y a déjà des citoyens qui sont en train de manifester leur opinion sur la situation générale du pays et ils vont le faire dans une manière très particulier: en l'abandonnant.

Ils s'agit des milliers de jeunes chercheurs et diplômés qui ont lassé le pays pendant les derniers ans et qui continuent à échapper pour chercher un travail et un salaire meilleurs.

En Italie on les appellent les “cerveaux en fuite”, ils vont surtout aux USA et dans les pays de l'Europe du nord où souvent ils ont du succès. Ils disent de partir parce que en Italie dans les secteurs professionels les plus qualifiés, surtout dans les laboratoires de recherche et dans les universités, il n'y aurait pas de la chance de trouver un bon travail et un bon salaire.

Il semble que dans ces milieux seulement si on a une “recommandation”, ou si on connait quelques personnages importants, on pourrait espérer de travailler et d'avoir un traitement satisfiant. Mais au contraire la “fuite” serait la seule possibilité qui reste à ces jeunes pour faire fructifier leurs qualités.

Ces “cerveaux en fuite” ont étudié dans des universités italiennes mais à la fin sont les autres pays qui béneficient de leurs capacités; en-faisant les partir paraît que l'Italie va subventioner ses “concurants”.

La presse nationale ne s'occupe pas beaucoup d'eux; dans la télé on ne parle jamais et les quotidiens “berlusconienne” comme LIBERO et IL GIORNALE de Vittorio Feltri souvent se moquent d'eux et ils les accusent de mentir.

Le seul moyen qui reste aux “cerveaux en fuite” pour se faire écouter sont les blogs dans lesquels ils racontent ces expériences. En de plus célèbre c'est ITALIANS géré par le journaliste du CORRIERE DELLA SERA Beppe Severgnini et qui a suscité lui aussi la colère de la presse berlusconienne.

N'est pas facile à comprendre les raisons de cette rancune. Peut-être que avec leur fuite ces jeunes embarrassent le gouvernement italien parce que tout ça pourrait montrer que en Italie, malgré la propagande optimiste des médias du Cavaliere, il y aurait effectivement quelques choses qui ne marchent pas.

La fuite devient à la fin une moyen implicite pour protester, une proteste silencieuse et indirectement politique .

 

 

 

 

Une manifestation des chercheurs Italiens

 

Un group des chercheurs italiens à l'Universitè de Harvard

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