UNE AUTRE PERSPECTIVE
Les centaines des morts causés par des voitures piégées pendant ces derniers ans au Pakistan pourraient n'etre pas les seules victimes de cette tragédie.
Pendant un meeting sur la presse dans le pays asiatique organisé à Londres par la Guardian Foundation, la journaliste pakistanaise Quatrina Hussain à souligné comme l'aggravation de l'image globale du Pakistan causée par la campagne terroriste des talibans pourrait pousser beaucoup de jeunes pakistanais vers l'intégrisme.“Quand on parle d'intégrisme musulman” dit Madame Hussain ”le monde entier identifie mon pays comme son quartier général. Ça dépeint seulement une partie la vérité parce que la plupart des pakistanais ne sont pas intégristes. Mais si on voit le Pakistan comme un sanctuaire du terrorisme sans exception alors on va prendre le risque que la jeunesse locale soit attirée vers l'intégrisme comme réaction à l'image negative du pays”.
La journaliste pakistanaise soutient que le Pakistan n'est pas seulement un lieu de violence et fanatisme; il est aussi un pays très vive dans un point de vue culturel et une presse plus libre et critique vers le pouvoir politique va gagner du terrain.
“En Pakistan on ne vive pas seulent de guerre et violence” dit encore Madame Hussain “chez nous aussi on organise des festivaux, des expositions. Mais quand on parle de Pakistan dans les médias on fait ressortir seulement les aspects le plus négatifs; ça gêne beaucoup l'opinion publique pakistanaise et affecte la compréhension entre mon pays et l'Occident ”.
Un de raison à la base de la méfiance occidentale face au Pakistan c'est l'attitude de Islmabad dans à la lutte contre les Talibans. Le pays asiatique a été souvent accusée d'avoir fait le double jeu, il aurait combatté les extrémistes mais il les aurait aidés aussi.
Quatrina Hussain rejete cette accusation et dit que la conduite ambiguë du Pakistan est dûe plutôt
à differents exigences temporelles. “ Islamabad et les occidentaux ont le même objectif; le point c'est que les temps d'action des Amèricains souvent ne coincident pas avec ceux prefigurés par le Pakistan. Washington voudrait agir très rapidement, mais pour Islamabad ça n'est pas toujours possible” dit la journaliste.
Effectivement en Europe l'opinion publique semble voir le pays asiatique exclusivement comme une grande madrasse integraliste et c'est difficile qu'on puisse rapidement inverser cette tendance.
Quatrina Hussain et autres journalistes pakistanais ont cherché de nous-donner une autre perspective à travers la quelle voir le pays.
On se demande combien de temps il faudra aux européens pour la-comprendre, avant que la jeunesse pakistanaise soit poussée par ce climat d'isolement culturel et incomprhénsion avant d'etre définitivement excercée par les extremistes.
la journaliste pakistanaise Quatrina Hussain
Une fête à Islamabad
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