Un allié (in)fidèle

Quand les révélations de WikiLeaks ont été annoncées le ministre des affaires étrangères italien Frattini a qualifié cet événement comme « l’11 septembre de la diplomatie ».
Peut-être que pour plusieurs ambassadeurs Assange soit vraiment devenu une calamité, mais en général pour ce qui concerne l’Italie est difficile à dire si WikiLeaks a révélé de gros secrets.

On savait déjà des rapports d'amitié très forts entre Berlusconi et Putin, même la mauvaise réputation du premier ministre italien près la diplomatie internationale n’est pas une surprise.
Mais Il paraît que dans la presse italienne il manque une réflexion sur le vrai élément significatif que les révélations de WikiLeaks ont démontré: c'est-à-dire que la politique étrangère italienne n’a pas toujours été proche aux États-Unis comme on a souvent pensé. Au contraire Rome pourrait être tout à fait capable de s’ affranchir de Washington.
Pendant les dernières 60 années tous les gouvernments italiens ont souvent été accusés par la Gauche d’avoir mis le pays dans une condition de “souveraineté limitée” dans la politique étrangère à cause de l’alliance avec les USA.

La véridicité de cette affirmation pourrait déjà être verifié an analysant l’histoire italienne aux années soixante-dix, quand Rome avait cherché d’inaugurer une politique autonome avec les pays arabes dans le Méditerranée.
En ce temps-là aussi, comme aujourd’hui, le coeur du problème étaitent les ressources énergétiques; le pétrole avec les arabes il y a trente ans comme le gaz aujourd’hui avec les russes.
L’Italie avait aussi autorisé les militants palestiniens à agir dans le pays à la condition de ne pas commettre des attentats sur le territoire national; une attitude ça qui avait cré des frictions avec Israel et qui avait fait agacer les américains.

Il n'y a pas de doute que Rome ait souvent “subi” l’alliance avec Washington, mais ça pourrait être normale dans un rapport où un “sujet” est considérablement plus fort que l’autre. En outre ça ne signifie pas que l’Italie ait toujours sacrifié ses intérêts pour ne pas causer un dommage à ces rapports avec les USA.
Les révélations de WikiLeaks pourrait être la chance de faire une nouvelle analyse sur l’histoire de la politique étrangère italienne contemporaine, mais la Gauche italienne ne semble pas être intéressée.
Peut-être parce que, à cause de la chronique dépendance de la Russie pour le gaz, elle aussi aurait fait un partenariat stratégique avec Putin.
La Gauche et la presse ont préféré citer les révélations de WikiLeaks seulement pour ce qui concerne l’image négative de Berlusconi près les américains et ces possibles intérêts personnels dans le rapport avec la Russie.
Mais ça fait déjà longtemps que ce n'est plus un scoop.

 

 

 

 

Vladimir Putin


 

Silvio Berlusconi

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