Un vendredi soirée à Trafalgar Square comme des autres avec les gens qui sortent des pubs, mais pas pur tous. Dizaines de personnes criant en arabe, en agitant des drapeaux et en tenant des bougies remplissent l’espace devant la National Gallery. La plupart d'entre eux étaient des enfants et ils aussi crient« liberté pour la Syrie». Cette scène n'est pas rare sur la place principale de Londres, deux jours après, sous un fort soleil, des dizaines de Chinois ont protesté contre le massacre de Tien An Men au 1989.
Mais rien de ça ne peut être comparé à ce qu’on a eu le dimanche suivant lorsque des milliers de sikhs se sont rassemblés autour de la colonne de Nelson pour rappeler le carnage de leurs compatriotes tués par les Indiens en 1984. Trafalgar square est devenu une mer orange avec des milliers de turbans oranges monté encore sur les marches de la National Gallery. A été ça un week-end spécial dans la capitale britannique il y a trois semaines.
Trafalgar Square a toujours joué un rôle important dans l'histoire de la protestation sociale britannique. En 1991, la colère contre la Poll Tax avait provoqué des émeutes et plus récemment la protestation contre les coupes dans les dépenses avait éclairée la nuit de la place principale de Londres.
Mais maintenant nous assistons à une nouvelle génération de nouveaux Londoniens qui ont choisi cette ville comme nouveau domicile, même si ils n'ont pas oublié leur patrie et ces problèmes. Ils semblent être très bien intégrés, la plupart d'eux ont un emploi et ils ont été attirés principalement par la disponibilité massive d'emplois dans les années passées.
"Nous ne sommes pas des réfugiés», a déclaré M. Ali Fathi, membre de la communauté syrienne. "Pour ce qui concerne le droit d’asile la législation britannique est assez restreinte. En Suède ou aux Pays-Bas il y auraient plusieurs des possibilités. No, la plupart de nous ont choisi ce pays parce qu'ils veulent travailler et trouver un emploi ici (avant la crise) a été très facile. Nous ne sommes pas intéressés par les avantages ".
Mais l'économie n'est pas la seule raison qui a poussé ces gens à s'installer ici. Selon M. Singh Andirjit, représentant du Réseau de Londres sikh, l '«appeal» du pays a aussi joué un rôle important. "Beaucoup de sikhs sont venus ici parce que notre culture est fortement liée à la tradition de l’Empire britannique. Dans le XIX siècle nous étions basés dans le Pakistan occidental et plusieurs sikhs ont été enrôlés dans l'armée britannique. Lorsque l'Empire a disparu plusieurs de nous ont décidé de venir ici parce que ce pays était considéré comme notre deuxième patrie naturelle ».
Pour rester ici ces nouveaux Londoniens semblent être prêts à accepter tous les emplois disponibles. "Quelques de nous sont des programmeurs de software. Mais d'autres personnes travaillent dans le secteur automobile ou dans le bâtiment », a déclaré M. Ali. Cependant, ils ne renoncent pas au rêve occidental d'améliorer leur position sociale.
«Quand la plupart des sikhs venus ici dans les années cinquante l'emploi principal était disponible dans le bâtiment. Mais maintenant la plupart de nous travaillent comme médecins aussi ", a déclaré M. Singh.
Même si ils ont amené les histoires dramatiques de leur pays dans le centre de Londres, ils veulent vivre paisiblement dans leur nouvelle patrie et avoir de bonnes relations avec les autres communautés. «Nous ne voulons pas de problèmes", a déclaré à nouveau M. Ali. «Nous sommes venus ici pour avoir une nouvelle vie dans cette ville. Nous faisons maintenant partie de cette ville ».
 

Des images des manifestations de syrienne et des Sikhs à Londres