La Norvège après Utoya
Norvège année zero. Ce qu'on voit après Utoya n'est pas seulement un pays qui doit reagir après un shock. On voit une nation qui va repenser les fondements de sa societé, qui se dèmande ce qui n'a pas marché dans un systéme social qui paraît être parfait. Le gouvernement a promis de ne pas oublier ces valeurs libérales et de tolérance qui l'ont permis d'être identifié à l'étranger comme un "pays idéal." Mais elle doit aussi chercher de comprendre qu'est-ce qu'il va passer pour l'avenir et si le massacre est le résultat d'un cas isolé ou le symptôme d'un mal obscur qui pourrait se-répeter.
Apparemment, le pays a réagi bien. Les forces de sécurité qui, malgré elles n'avaient pas la préparation technique des autres forces de police européennes, ont faites face bien à l''urgence de la situation. Par ailleurs, les politiciens locaux n'ont pas perdu la calme et ont souligné qu' ils réagiront en renforçant les institutions démocratiques déjà avancées. Malgré la dimension de la tragédie, la stabilité politique et la démocratie en Norvège semblent n'être pas à risque.
Monsieur Jakob Stougaard-Nielsen, professeur des études scandinaves à l'University College de Londres, a dit que on ne peut pas parler de une vague d'extrémisme en Norvège et en Scandinavie. «Les activités de l'extrême droite sont augmentées, mais il ne s'agit pas de'une emergence . En outre, les mesures anti-terroristes adoptées en Scandinavie ont empêchées aux groupes de fanatiques de quelque orientation politique ou religieux d'augmenter leur influence.»
Maintentant il faut comprendre les raisons sociales de ce qui est passé à Utoya. Estc-ce que les attaques menés par Breivik representent l'œuvre isolée d'un folle ou il s'agit de un signal de une potentielle menace pour le future?
«Il faut dire que la Scandinavie n'a jamais été exempte de la violence» explique Monsieur Andrew Newby, professeur d'études culturelles à l'Université d'Helsinki. "Les pays nordiques ont souvent eu à faire avec la violence. On ne doit pas oublier les fusillades dans les écoles en Finlande, ou les homicides politiques en Suède contre l'ancien Premier ministre Olof Palme au 1986 ou l'ancien ministre de l'étranger Lindh Anna en 2003. Encore, il faut se rappeler que la naissance de la nation norvégienne au XIX siécle s'a fondée sur la figure idéalisée d'un citoyen idéal et la Suède dans les années vingt a recouru à l'eugénisme pour créer un modèle de citoyen. Dans ce scénario n'est pas impossible penser que quelqu'un puisse croire que le norvégien idéal doit avoir seulement des caractéristiques très spécifiques. "
Mais il ne s'agit pas seulement de un problème norvégien. Dans des autres pays européens on commencve à penser que concentrer toute l'attention sur l'intégrisme islamique en oubliant les extrémistes domestiques a été un erreur. En Grande-Bretagne, où Breivik avait plusieurs contacts, selon la presse la police devrait récommencer a se concentrer sur l'extrême droite aussi. «C'est un phénomène qui ne regarde pas seulement les pays nordiques», explique le professeur Newby. "L' extrême droite en Europe a réussi à faire accepter l'idée que ses discours sur l'immigration sont légitimes et que ses préoccupations ont été ignoréesseulement en raison d'une conspiration généralisée de la gauche qui a monopolisé la question. Maintenant on voie les résultats même dans les pays nordiques ».
D'un point de vue politique la tragédie de Utoya ne devrait pas avoir des consequénces. «Les travaillistes devrait rester le premier parti et son consensus devrait augmenter. Au contraire les conservateurs du Parti du Progrès pourraient être pénalisés parce que Breivik était un ancien militant», explique le professeur Nielsen. «Je crois aussi que nous allons voir une plus grande participation des citoyens au débat démocratique de la société."
Même si la cicatrice de Utoya va rester le pays semble être en condition de continuer sur le même parcours qui lui avait permis de devenir un modèle partout dans le monde.
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