Le pays qui a commémoré le dixième anniversaire du massacre de l’onze Septembre est un pays confus qui se débat entre les nouveaux défis et la douleur de sa tragédie. Dans ces derniers dix ans on n’a plus registré aucun attentat et les agences de renseignement américaines semblent avoir retrouvé leur efficacité. La menace terroriste n'a pas disparu, mais en raison des nombreux défis Al-Qaïda a perdue beaucoup de ses capacités. Puis encore grâce aux récents émeutes au Moyen-Orient, qui ont démontré les citoyens peuvent se rebeller contre les dictatures en s’inspirant aux principes démocratiques, l'intégrisme islamique semble avoir perdu son appeal. Mais pour ce qui concerne la situation géopolitique la situation paraît être différente. Après l’onze Septembre les États-Unis se sont affaiblis et ils ont perdu leur rôle de superpuissance qu'ils avaient il y a dix ans. La crise économique et l’ascension de nouvelles puissances asiatiques ont ramené la force des Etats-Unis. La conséquence de cette faiblesse américaine c’est que depuis dix ans on est en train de faire face à un vide du pouvoir dans la diplomatie mondiale qui personne semble être en mesure de remplir et qui pourrait conditionner la stabilité de un futur ordre mondiale. On parle beaucoup de nouvelles puissances asiatiques, mais aucune d’eux représente une alternative croyable aux Etats-Unis et quelq’un de ces pays ne peuvent pas être vue comme des exemples de démocratie. La Chine est encore une dictature qui ne respecte pas les droits de l’homme et qui est intéressée seulement à son expansion commerciale. Sur le plan géopolitique, avec le prétexte de ne pas se mêler dans les affaires d’autres pays, Pékin a toujours refusé de se prendre ses responsabilité internationales et elle est devenue complice du génocide au Darfour. Puis encore ; l’économie chinoise, qui va dépasser celle des Etats-Unis, semble de ne pas avoir la force de stimuler l’économie mondiale comme l’économie américaine avait fait aux années quatre-vingt. La Russie aussi a souvent plaint de «l'arrogance américaine", mais elle n’a jamais contribué à la stabilisation du monde. Pendant la guerre en Yougoslavie elle a défendu les crimes des serbs et aujourd'hui elle est en train de bloquer les sanctions de l'ONU contre le régime de Assad en Syrie. Dix ans après le viol de Manhattan, le vrai défi face pour Washington n’est pas la lutte contre le fondamentalisme islamique, mais plutôt il s’agit de trouver un moyen pour arrêter son déclin. On a écouté beaucoup des critiques contre l’hyper puissance américaine, mais après le début de la crise on a compris que à la fin une Amérique plus faible ne nous assure pas un monde meilleur . L'attaque aux World Trade Center