Le passé qui ne passe jamais
On a voté en France et on a voté en Grèce, mais le vrai protagoniste de ces campagne électorale a été l'Allemagne de Angela Merkel. Berlin vient d’être accusé par l’opinion publique européenne pour la crise économique qui étrangle l'Europe et dans ce contexte on a été rafraîchi le stéréotype du mauvais allemand nazi. Avec Markus K.Grimm, professeur de Sciences Politiques à l’Université de Giessen on a parlé de comme les allemands vivent cette situation et des possibles conséquences sur la politique nationale avant le vote de Dimanche dans la Rhénanie du Nord-Westphalie.
1) Pendant derniers mois, on a vu une croissance du sentiment antigermaniste en Europe. L'Allemagne a été indiqué par plusieurs hommes politiques européens de droite et de gauche plusieurs comme la seule responsable de la récession européenne et de l’austérité. Comme le pays a réagi devant ce phénomène? Est-il est conscient de ça ou il est indifférent ?
Professeur Markus K.Grimm
Les allemands sont très bien qu'est-ce qu'on dite de Nous, mais ils ne savent pas comme réagir. Une grande partie aussi de la presse allemande a critiqué la simplicité de la dictée de l'épargne ("Spardiktat") de MadameMerkel, mais personne a une solution claire. Nous ne sommes pas à l'aise dans cette situation, mais en Allemagne on a aussi peur de la montée de un droit (ou de une gauche) populiste qui pourrait remporter les élections grâce au Mécontentement pour l'argent qui a été coulé en Grèce ... )
2) Après la guerre, les États-Unis grâce à leur boom économique ont reussi à améliorer leur image dans le monde en alimentant le softpower américaine. L'Allemagne est en train de vivre un boom économique et aujourd'hui on parle de un « modèle allemand ». Pourquoi selon Vous l'Allemagne n'a pas réussi à transformer cette situation dans une opportunité pour créer softpower allemand en Europe?
Professeur Markus K.Grimm
Il y a encore l'ombre d'Hitler. Les allemands ne veulent pas voir leur payscomme une puissance qui pense d' influencer l'Europe (et les mots de Hollande sur le gouvernement européen à Berlin ont confirmé cette crainte). Nous avons un dilemme: nous sommes trop importante (économiquement et politiquement) pour ne pas réagir, mais au même temps nous ne voulons pas être un leader.
3) Est-ce que selon Vous ce climat d'hostilité contre l'Allemagne pourrait conditionner les élections de dimanche en Rhénanie du Nord-Westphalie? Est-ce qu'il y a la possibilité que le sentiment antigermaniste puisse devenir un élément en faveur de la politique de Angela Merkel ?
Professeur Markus K.Grimm
On n'a pas en Allemagne un vrai mouvement eurosceptique. Au contraire nous avons une grande coalition pro-européenne. Le candidat de la CDU Norbert roettgen a dit que ces élections c'est un référendum pro-Merkel et pro-euro, mais à la fin ça ne change rien. En général il s'agit des élections régionales, les questions européennes n'ont pas si grande importance.
4) Tout le monde dit que l'Europe occupe une place centrale dans la politique allemande. Mais récemment, l'Allemagne a améliorée ces relations avec les nouvelles puissances extra-européennes comme la Chine, l'Inde et le Brésil. Est-il possible que un jour l'Allemagne décide de se « débarrasser » de l'Europe et de se-concentrer sur de nouvelles alliances ?
Professeur Markus K.Grimm
No, on ne peut pas penser une chose comme ça. L'économie allemande est très liée à l'Europe ; les entrepreneurs préfèrent payer un sort de « plan Marshall » plutôt que abandonner l'Union européenne. Nous avons obtenu plusieurs avantages de l'UE, il n'y aurait pas un avenir pour l'Allemagne sans l'UE et sans l'euro.
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