Elle n'est pas la  prophétie Maya, mais dans tout cas pour l'église catholique il s'agit de une nouvelle catastrophique.

Au 2011 dans les régions du Nord de l'Italie pour la première fois on a eu plus des mariages civils que religieux. Les habitants du Nord qui ont choisi de couronner leur rêve d'amour dans la mairie ont été le 51,7 % du total face au 48,3 qui ont préféré encore se dire « oui » dans une église. Il faut aussi considérer que ces chiffres n'incluent pas les  nombreuses couples qui simplement vivent ensemble sans avoir « ratifié » leur relation. Dans les autres pays européens ce scenario est à tout à fait normal, mais dans le cas de l'Italie il représente un changement exceptionnel.
En Italie l'influence de l'église catholique a été toujours très forte et le pays occupe une place important dans la stratégie épiscopale catholique. À cause de son importance dans la vie culturelle italienne la politique nationale a souvent fait la court à l'église en appuyant ses positions pour ce qui concerne la  contraception, les mariages homosexuels et la régularisation des concubinages.
Ce qui va passer dans ces régions du Nord semble rendre cette partie du pays plus européenne, mais dans tout cas il ne s'agit pas de une surprise. Ça fait déjà longtemps que le sentiment religieux en Italie est en train de décliner. Pour l'église il est de plus en plus difficile à trouver de nouveaux novices et pendant les dernières années la chiffre des fidèles qui  participent à la messe a été constamment  revue à la baisse.
Il est encore trop tôt pour dire comme l'église va réagir à ce changement. Elle semble être consciente que la société italienne est en train de changer; dans plusieurs diocèses de la Lombardie l'église vient d'organiser des débats publiques pour parler de la crise des familles et de mieux comprendre ce qui va passer. Mais ces tentatives semblent être encore trop timides et ils n'ont pas arrêté ce changement dans la part la plus moderne du pays.
L'église a encore les moyens pour faire face à la « vague » de laïcité. Son réseau des paroisses est très bien organisé et au Sud du pays les mariages religieux sont encore plus nombreux que les les mariages civils.
Mais dans tout cas ce qui est en train de passer dans les régions du Nord pourrait obliger l'église a mieux réfléchir sur ce qui va passer et à adopter une nouvelle approche face aux changements dans la société.

Les  mécréants sont là, cette fois on ne peut plus les-ignorer.