Trois Jeunes garçons originaires de la Tchétchénie et de l'Algérie. Trois jeunes normaux grandis dans deux pays occidentaux, qui avaient eu la chance de une vie normale mais qui à la fin   ont décidé de se transformer dans des assassins. C'est ça la liaison entre  Tamerlan et Djokhar Tsarnaïev, les auteurs de l'attentat de Boston,  et  Mohamed Merah, le bourreau de une école juive à Toulouse.
Cette fois la terreur ne vient plus de un pays loin, elle vient de l’intérieur. Ceux qui ont commis des crimes n'ont pas fait la guerre en Afghanistan ou en Bosnie, ils n'ont pas été élevés dans une madrassa pakistanaise. Ils ont étudié dans des lycées publiques de deux pays occidentaux, ils avaient vécus comme plusieurs d’autres jeunes et ils auraient dû être immunisés contre l’intégrisme. Il ne s'agit pas de la première fois que des jeunes grandis dans l'Ouest deviennent terroristes. Le 7 Juillet 2005 à Londres quatre garçons d’origine pakistanais, mais qui étaient nés et vécus au Royaume-Uni, avaient fait 56 morts dans les transports publics de la capitale. Il y a huit ans on avait attribué la dégénérescence intégriste de ces garçons au «  modèle sociale britannique », un  système pluraliste fondé sur le respect du droit des minorités ethniques au maintien de leurs spécificités. Les critiques de ce modèle, surtout en France, avaient affirmé que dans cette manière on ne garantit pas une vraie intégration parce que les membres des minorités restent plus liés à leurs racines plutôt que à leur nouveau pays. Dans ce contexte les jeunes surtout risqueraient de devenir la proie de l’intégrisme.
Au contraire les modèles français et américaine ont souvent été présentés comme des systèmes qui « forgent » des vrais citoyens, qui les intègrent facilement et que leur enseignent à partager les valeurs nationaux de la « nouvelle patrie ».
Boston et Toulouse pourraient être le signal d’alarme que quelques choses va se coincer aussi dans les modèles français et américain.