Il y a un lieu en Europe ou une fille de 15 ans peut être « abattue » et puis brûlée par son petit ami de 17 ans. Ce lieu c’est l’Italie ou Fabiana Luzzi, une jeune élève qui habitait en Calabre, est hier devenue la 58ieme victimes du femicide (le massacre des femmes) en Italie du début du 2013.Les raisons sont toujours les mêmes : la jalousie, l’incapacité d’accepter l’idée que une femme puisse décider toute seule pour sa vie et qu’elle puisse lui dire « no ». Ça fait plusieurs ans que cette tendance  se poursuit dans le pays mais rien semble être capable de l’arrêter. Dans le Nord comme dans le Sud, parmi les italiens comme parmi les étrangers c’est toujours la même histoire. Dans la plus part des cas les assassins sont très proches des victimes.
Les sociologues, les psychologues et les journalistes s’interrogent sur les causes de cette tragédie et ont avancés les explications les plus différentes. On a parlé de la difficulté des hommes pour accepter l’Independence des femmes, du rôle du machisme dans la culture italienne et de l’image de la femme souvent dégradée dans le chaînes nationales, mais rien de tout ça semble avoir vraiment convaincu. Pourquoi cette vague de violence? Pourquoi rien semble pourrait l’arrêter?
Un autre aspect qui fait réfléchir c’est l’apparent silence des hommes italiens face à cette tragédie ; on n’a pas vu beaucoup de solidarité avec ses femmes. En Inde, un autre pays qui fait face à un problème similaire, dans les manifestations de proteste contre les violences, les hommes ont donné preuve de une grande solidarité avec les femmes. Au contraire en Italie les hommes ont donné l’impression d’être indifférents à cette tragédie; est-ce qu’il s’agit de honte ou plutôt de complicité inconsciente? En outre, même si la plus part des hommes condamne la violence, on écoute souvent des discours ou on dit « que les femmes sont trop indépendantes », comme si ça pourrait justifier la violence.
En attendant de comprendre ce qu’il y a vraiment derrière cette tragédie il paraît qu’il n’y a plus aucun lieu sûr pour les femmes italiennes. Peut-être que, en tant que de mieux comprendre si il ‘y a une chance pour les hommes italiens de « guérir de leur maladie », la seule solution pour les femmes italiennes soit laisser le pays. Un lieu ou une fille de 15 ans peut être brulée simplement parce que elle voulait dire « NO »