On y va. Le nouveau messie de la politique italienne est arrivé et il est prêt à commencer son travail. Matteo Renzi, leader du parti démocrate (PD) et maire de Florence, a promis changements radicaux pour les pays, changements comme la réforme du travail et de la bureaucratie. Parbleu, il s’agirait de un résultat extraordinaire pour un pays qui cherche de résoudre ces problèmes depuis vingt ans et que aucun  président du conseil a jamais réussi (ou n’a pas voulu) à faire. Un sujet bizarre ce Renzi ; un leader jeune et charismatique  que les britanniques ont comparé à Tony Blair, un homme qui plait aux électeurs de droit aussi et qui est détesté par la leadership du PD. Un homme qui a promis de « rajeunir » un pays qui est devenu un de plus pires places en Europe pour un jeune.
Mais les analystes politiques, même s’il reconnait son charisme,  ont quelques doutes sur ses réelles qualités. Giovanni Sartori, un de plus célèbres politologues italiens, l’a défini un peso piuma (poids plume) et il n’est pas encore clair comme il pourrait trouver les fonds nécessaires pour quelques de ses projets. De  plus on lui a reproché son entente cordiale avec Silvio Berlusconi sur la loi électorale et d’être devenu Président du conseil sans avoir gagné aucune élection.
Dans tout cas il parait qu’il n’y avait aucune réelle alternative  pour chercher de sortir de l’impasse politique italienne. Le précèdent président du conseil, Enrico Letta, avait donné la preuve d’être trop faible et des élections anticipées avec l’actuelle loi électorale pourraient seulement reproposer le scenario d’instabilité politique qu’ on a vu dans les derniers mois. De plus il y aurait encore le risque de une victoire de Silvio Berlusconi qui va bien dans les sondages grâce à une partie des électeurs encore trop immatures pour comprendre les performances désastreuses de son gouvernement.
Peut-être que Renzi soit vraiment un « poids plume » et que son charisme ne suffit pas dans la jungle politique italienne. Mais pour un pays qui est en train de vivre la pire crise économique de son histoire et qui ne semble pas être capable de se relever une nouvelle campagne électorale ne serait pas la meilleure solution. Il est difficile è imaginer une alternative meilleure. No, pas encore.